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Si je t’avais connue avant, ma vie aurait été totalement différente

#initiation #lesbiennes #amies #challenge

« Si je t’avais connue avant, ma vie aurait été totalement différente. »

 

Ça n’était pas la première fois que quelqu’un prononçait cette phrase à mon encontre, et à chaque fois, je trouvais ça bizarre. Ces mots résonnaient étrangement en moi, comme s’ils me frôlaient la peau sans y pénétrer. Il y avait dix ans que Anaïs faisait partie de mon paysage. Elle est l’épouse d’un des meilleurs amis de Giacomo mon mari. Depuis des années, les deux amis d’enfance tentaient, non sans malice de convertir l’animal sauvage qu’elle est au libertinage. Autant dire que lorsque je suis arrivée dans le groupe, je ressentais une certaine pression sur mes épaules pour l’initier. Mais pour moi, pas question. Le leitmotiv : « Tout est possible, rien n’est obligatoire » n’est pas une expression futile dans ce milieu. Je ne fais pas de prosélytisme. Je raconte ma vie comme à travers ce blog, et libre aux autres de découvrir cette philosophie et d’y adhérer ou non.

 

Elle a toujours été curieuse de mes aventures, et elles semblaient lui faire de l’effet puisque peu après mes récits, son mari appelait le mien pour lui vanter leurs exploits nocturnes. Il m’encourageait à lui en raconter plus souvent, il en savourait les effets secondaires. Il se désespérait qu’elle ne veuille pas franchir le pas du libertinage, elle qu’il disait si gourmande, si sensuelle et si épicurienne. Ses trois grossesses avaient fait de son corps une maman épanouie mais malheureusement cela l’enfermait dans une prison de complexes. Comme souvent chez nous, les femmes, nos yeux sont des miroir déformants, et notre jugement implacable. 

 

Pourtant, Anaïs avait tant d’atouts. Un esprit vif, une beauté naturelle, une sensibilité rare. En dix ans, nous avons pris le temps de nous connaître, à nous apprivoiser. Moi l’urbaine et elle la rurale. Elle m’a appris (et m’apprends toujours) tant de choses sur la nature et les animaux lors de nos innombrables balades en forêt que j’aime tant. Elle est d’une nature curieuse sur tout, et j’adore qu’elle me transmette sa passion de la campagne, une vraie encyclopédie. Elle est très instinctive, mon homme m’a toujours dit qu’elle était « sauvage » avec des sens très affutés. Eux aussi sont des amis d’enfance, ils se connaissent très bien. Elle ne fait pas confiance facilement car elle a beaucoup souffert des rumeurs dans sa campagne. J’ai longtemps senti qu’elle m’observait, pour savoir si « c’était du lard… ou de la cochonne » haha. Au fil des ans, nous sommes devenues amies. Elle a même réalisé quelques shootings où je pose avec des libertins. En effet, avec sa sensibilité j’étais très curieuse de voir son regard à travers les photos qu’elle pouvait faire de mes corps à corps. Généralement, elle écourtait assez vite la séance, rouge pivoine, pour rejoindre son mari qui allait en subir les « effets secondaires ». Elle était de plus en plus à l’aise avec moi, même si je sentais toujours une certaine appréhension. Comme si elle avait peur que je lui saute dessus, mais qu’en même temps, elle en avait peut-être envie.

 

Et puis un jour, je sentis qu’il n’y avait plus d’appréhension. Mon mari aussi, et il m’en fit part. Nous étions en vacances ensembles et il voulait que je la bouscule un peu, que c’était l’occasion ou jamais. Trop de sommeil en retard, je bottais en touche car j’étais fatiguée. C’était l’heure de la sieste, et j’allais me recoucher pour reprendre un peu d’énergie. Anaïs fît de même.

Les garçons, eux voulaient regarder un film.

Seule dans notre lit, je sentais que l’idée de séduire Anaïs et de faire l’amour avec elle, commençait à me créer quelques émotions voire quelques manifestations physiques. Je ressortis de la chambre sans trop y croire, elle aussi au même moment. Etonnées toutes les deux. Je lui pris la main et elle en frissonna. Je l’entraînai vers notre chambre. Je la sentis toute chamboulée mais je sentais aussi son envie.

 

« Avant toute chose, si tu n’as pas envie, dis-le moi simplement. Je ne t’oblige à rien si tu ne veux pas. »

« Oui je suis avant-gardiste concernant le consentement, que ça soit avec un homme (cf. billet …) ou avec une femme. »

« Mon coeur bat la chamade, je ne sais pas où j’en suis… mais je crois que j’en ai envie. » 

« Ok alors si tu veux, on peut commencer par des petits câlins… Et si à un moment donné, tu ne le sens plus, on arrête. » 

« Ok. »

« Mais tu n’hésites pas à me le dire ».

« Ok. »

Elle bafouillait et riait comme une petite fille. Je m’approchais d’elle pour l’embrasser. Nos corps étaient en contact, sa poitrine contre la mienne.

« J’ai l’impression d’être une adolescente qui n’a jamais embrassé ! »

 

Et nous voilà parties dans un grand éclat de rire. Rien de tel pour se détendre. Je revins contre elle, une main sur son visage, l’autre dans son dos la serrant contre moi, mes lèvres qui s’approchaient des siennes. Je l’embrassais pour la première fois. Ses lèvres étaient douces et délicates. Sa langue cherchait la mienne, et la trouva rapidement. On savourait ce baiser qui nous embrasa.Les vêtements volèrent à travers la chambre, encore dans un grand éclat de rire, et nous nous retrouvâmes rapidement nues toutes les deux. Elle avait une très belle poitrine généreuse. Je l’invitai à s’allonger sur le lit, et vins me glisser contre elle. Je la sentais totalement fébrile : à la fois excitée et anxieuse. Je l’embrassai à nouveau doucement et laissai mes mains parcourir son corps.

 

Sa peau très douce contre la mienne me faisait grimper en température, je me délectais de ce moment. Très réactive, elle gémissait d’une manière si mélodieuse que cela m’encourageait à lui donner encore plus de plaisir et augmentait encore plus mon excitation. Petit à petit, son angoisse disparut à mesure qu’elle lâchait prise, et son excitation grandissait. Je la chevauchai et mes baisers glissèrent de sa bouche à sa poitrine. Je léchai l’un de ses tétons tout en la contemplant avec gourmandise, pendant que mon autre main taquinait son jumeau. Son corps voluptueux ondulait sous mes caresses. Je poursuivis ma descente en déposant de doux baisers sur son ventre, son Mont de Vénus et après avoir écarté ses cuisses, ses lèvres. Mes baisers se firent de plus en plus appuyés et je glissai ma langue dans sa fente chaude et humide. Je léchai sa chatte tout en scrutant son plaisir. Sa tête rejetée en arrière, ses gémissements, son bassin qui ondoyait, tout m’indiquait qu’elle se délectait de mes assauts.Par alternance, je suçotais le dessus de son capuchon, puis avec ma langue, tournoyais autour, ou faisais des mouvements de haut en bas, le long de sa fente. Je glissais un doigt dans son antre détrempé et le fit aller et revenir. Sa respiration s’accéléra, ses soupirs se firent plus courts. Elle me releva pour que je revienne tout contre elle, et m’embrassa. Subitement entreprenante, elle glissa sa main entre mes cuisses, et faufila un doigt dans ma petite chatte humide. Je fis de même pendant que nous nous embrassions langoureusement. Nos caresses se firent de plus en plus rapides, nos souffles de plus en plus courts. J’étais bien chaude, le plaisir m’envahissait. La novice qu’elle était savait très bien s’y prendre pour une première fois. Peux-être avait-elle souvent fantasmé  faire l’amour avec une fille. Puis dans notre excitation poussée à son paroxysme, sa délivrance intervenait dans un joli râle si féminin. Son corps se relâcha totalement. Elle reprit doucement ses esprits et m’embrassa. Elle n’en revenait pas de ce qu’elle venait de vivre.

 

Elle me dit : « C’est fou l’effet que tu peux faire, autant aux hommes qu’aux femmes ».

 

C’était très flatteur mais toujours si incompréhensible pour moi. Enfin parfois, il ne faut pas chercher à comprendre et simplement prendre ce qu’il y a à prendre.

 

Elle voulut me rendre la pareille mais je l’en dispensai. Tellement difficile à jouir, je n’avais pas envie de la laisser sur une note insatisfaisante. Mon plaisir viendrait plus tard. Cet après-midi c’était pour elle.Je savourais ce moment rare, où deux femmes se découvrent au creux d’un lit, dans une tendresse qui frôle l’érotisme pur.

 

Elle se rhabilla alors et retrouva son mari pour abuser de lui. C’était un bonheur de l’entendre encore « chanter ». Le lendemain, je la rejoignis sous la douche, et lui procurai à nouveau du plaisir avec ma langue. Elle ressortit de la salle de bain, un grand sourire aux lèvres, hélant nos maris : « Il y a des choses, ça serait vraiment con de passer à côté ! », les laissant incrédules.

 

Mon mari était fier d’elle et surtout heureux pour elle, qu’elle ait enfin réussi à se lâcher, à dépasser ses barrières intérieures pour vivre une aventure extraordinaire. Il était également fier de moi, que j’ai réussi là où son mari et lui avaient échoué. Pour ma part, j’étais encore bien émoustillée et heureuse d’avoir été sa première femme à lui faire l’amour. Je savais également que dans le futur d’autres moments intimes viendraient ponctuer notre amitié. Étant bisexuelle, j’avais l’habitude de me retrouvé dans le lit d’une femme.Rien d’extraordinaire pour moi, mais pour elle c’était un énorme pas. Elle a rayonné de bonheur pendant plusieurs semaines, à la grande joie de son mari, et ça faisait plaisir à voir.

 

Depuis cette expérience, Anaïs et son mari sont devenus des habitués des soirées libertines et maintenant c’est elle qui me raconte ses aventures pour me chauffer…

 

Moralité : ce qui peut paraître une montagne pour certains n’est qu’un petit pas pour d’autres. Vivez des aventures extraordinaires et n’ayez pas de regrets. La vie est trop courte, et on oublie trop souvent qu’on n’en a qu’une.

 

Sortez de votre zone de confort, et pas uniquement sur le plan sexuel. C’est ce qu’il y a de plus enrichissant dans la vie.

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