Au tout début de nos années libertines, Giacomo m’envoya un jour dormir chez notre ami Leo. Très réticente au départ car j’avais prévu de passer la soirée avec des amis que je ne voyais pas souvent, je fus ravie de cette expérience et en retirais une bonne leçon au final.
C’était la première fois que je passais la nuit entière chez un ami coquin, et seule de sucroît. A l’époque, nous partagions toutes nos expériences libertines ensemble, mais Giacomo souhaitait sortir de notre zone de confort. Cette idée l’excitait tellement que nous étions intenables toute la semaine, j’avais même fini par avoir des éraillures (des écorchures superficielles) au Pôle Sud.
Ca n’était vraiment pas raisonnable de passer la nuit chez un coquin dans de telles circonstances ! Mais Leo est un ami que j’aime beaucoup et de plus, il avait besoin de mes compétences en informatique pour un petit dépannage.
Je passe donc la soirée avec mes amis près de la gare Saint-Lazare, mais dois les quitter à regrets alors que la fête bat son plein. Bien que Leo m'ait annoncé que je pouvais rester avec eux aussi longtemps que je le souhaitais, je ne veux pas abuser de sa gentillesse. Après cette légère contrariété, je suis ravie de le retrouver.
Il vient me récupérer dans sa belle Audi noire, et me conduit jusque chez lui. Me déplaçant essentiellement en métro à l’époque, je goûte ce petit luxe en regardant par la fenêtre, et je savoure Paris by Night (je m’en émerveille toujours d’ailleurs). Je me sens comme dans un carrosse de princesse.
Après nous être garés dans son parking souterrain, nous regagnons son appartement situé au rez-de-chaussée. Je remarque tout de suite que tout est très bien rangé mais je me dis que c’est parce qu'il a préparé mon arrivée. Mais lorsqu'il me présente l'intérieur de ses placards, je souris intérieurement en me songeant qu'il est très organisé comme moi (voire plus). Ou maniaque, ou rigoureux diront certains, tout dépend du point de vue.
J’aperçois son bel iMac posé sur son bureau, et il en profite pour me demander quelques conseils pour convertir des CD en MP3 pour accompagner ses cours de fitness. Je lui explique la procédure, et la lui fais refaire plusieurs fois pour m’assurer qu’il saura se débrouiller une fois seul.
Nous nous relevons, et alors que je m’apprête à me diriger vers la salle de bain, il m’attire contre lui. Il m'enlace de ses bras doux et musclés et, ainsi enveloppée, je me sens toute petite. Il m'embrasse avec délicatesse dans le cou et caresse tout doucement mes seins à travers ma robe.
Je dois malheureusement interrompre cette agréable caresse et lui explique ma situation délicate. J’aurais adoré coquiner avec lui toute la nuit, mais la fatigue et mes éraillures risquent de me laisser un mauvais souvenir de lui, ce que ni lui ni moi ne souhaitons.
Très gentleman, il sourit et m’embrasse délicatement sur le front, m’assurant qu’il n’y a aucun problème. Il n’est pas un animal affâmé devant un steak !
Parfois on se fait un monde de la façon dont l’autre va réagir alors qu’il n’y a souvent aucune raison. La plupart du temps, il suffit de se dire les choses simplement.
Je dois néanmoins admettre que j’ai la chance d’être avec Leo qui a reçu une très bonne éducation. Tous les hommes n’auraient malheureusement pas réagi de la même manière… ce qui est totalement révoltant.
Bref, chacun notre tour, nous passons sous la douche. J’en profite également pour mettre du calendula en pommade pour soigner mes petites irritations. Puis nous nous installons dans son lit douillet.
Nous discutons un moment dans le lit, de tout et de rien, de nos habitudes respectives pour nous endormir. Etant célibataire depuis longtemps, il aime s’endormir avec des clips de zouk à la télé… Nous sombrons doucement dans les bras de Morphée sans même nous en rendre compte.
Au petit matin, je me réveille doucement. Ses doigts effleurent ma main. Je réponds en frôlant les siens. Je rapproche doucement mon corps du sien. Nous nous embrassons d'un smack pour nous dire bonjour. Je redoute mon haleine du matin alors j'évite de lui parler de face. Je suis sur le côté droit et je caresse doucement son corps contre le mien. Il frissonne de plaisir. Curieuse, je descends ma main tout doucement pour savoir s'il a une érection du matin : non, mais je sens que c'est en cours de progression. Il me caresse à son tour, tout doucement, mes seins, mon ventre, mes cuisses, mais jamais il n'ira entre mes cuisses. Je comprends qu'il a retenu mes peurs de la veille avant de m'endormir. Nous continuons à nous caresser mutuellement, et je sens qu'il durcit progressivement mais sûrement... Il continue à éviter mon intimité.
Quelque part en moi se mêlent plusieurs sentiments : d’un côté, je suis vexée qu'il ne veuille pas aller plus loin (quel gâchis), et d’un autre, je suis rassurée et en pleine confiance qu'il ne veuille pas me faire mal et m'obliger à avoir une relation douloureuse.
Après cette nuit platonique, j’ai la certitude qu’il ne se passera rien si je n’exprime pas clairement mon désir. Je crois que ce pouvoir de décision va exacerber mon excitation.
Plus je le branle et plus il durcit, plus mon excitation grimpe alors qu'il ne touche pas mes parties intimes. Je lui dis alors :
« Je suis super excitée, j'ai envie de toi…
- Tu es sûre de toi ?
- Oui mais il va falloir aller chercher du gel et une capote. »
Il se lève mais passe d'abord aux toilettes. Pendant son absence, je me lubrifie les doigts et vérifie mes éraillures. Je suis trempée sans avoir été touchée comme je l'ai rarement été. Mes lèvres et mon clito sont gonflés de désir, aucune irritation à l’horizon.
Lorsque Leo revient, je lui dis qu'il n'y aura peut-être pas besoin de gel, ma chatte étant déjà bien trempée. Je l'invite à y glisser un doigt pour vérifier. Il ne contrôle pas tout de suite, mais me demande de continuer à me doigter. Après son passage aux toilettes, il a un peu débandé et cette vue l'excite terriblement. Il se branle en me regardant me caresser la chatte.
« Tu es magnifique. Tu es belle. »
Il durcit rapidement et attrape une capote qu'il enfile avec dextérité. Il met quelques gouttes de gel sur ma chatte et se présente entre mes lèvres. Il me pénètre progressivement avec douceur. Je savoure chaque millimètre de sa bite qui s'enfonce en moi et gémis de plaisir lorsqu'il est entièrement en moi.
« Je te sens bien autour de ma bite... »
Je le tiens fermement par les hanches, je le veux au plus profond de moi.
Il commence ses va-et-vient. Je le sens dur au fond de moi. Je contracte mon vagin pour le faire durcir davantage. Je joue, je gémis, je l'aggrippe, je souffle…
« Tu m'excites...
- Et toi donc...
- Baise-moi... »
Nous sommes super excités. J’empoigne ses hanches, je le retiens, je le rapproche pour qu'il me pénètre au plus profond. Il se recule pour me donner de bons coups de reins, je les reçois avec un plaisir non dissimulé, je l'encourage.
« Encore, encore, baise-moi encore, comme ça, oui c'est bon... »
Nous continuons en missionnaire un bon moment. Je croise mes jambes dans son dos, puis il se redresse et me les maintient écartées et tendues...
Par moments, je me caresse le clito pendant qu'il me pénètre : ça l'excite encore davantage. Il se retire et veut encore me regarder me caresser tout en se branlant. Puis il revient en moi.