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Moi j’en suis sûre, mais toi ?

Moi j’en suis sûre, mais toi ?

 

Voici une petite histoire que j’ai vécue et qui illustre bien que le libertinage n’est pas fait pour tout le monde.

 

Toutes mes amies filles savent que je suis libertine mais pas tous mes amis hommes. Vous allez bientôt comprendre pourquoi.

 

J’ai annoncé récemment à un ami proche, Marc, que j’étais libertine. Surpris par cette révélation, il a encaissé l’information. Après un instant de réflexion, il a simplement répondu qu’il était incapable de faire l’amour sans sentiment, qu’il respectait mon mode de vie, mais que lui en était très loin. J’en concluais que c’était mignon, qu’il était fleur bleue. Etonnant, moi qui pensais qu’au contraire, les garçons avaient moins de scrupules que les filles à avoir des relations sexuelles sans sentiment. Je suis peut-être devenue vieux jeu !

 

Un soir, nous étions invités tous les deux à une fête d’anniversaire. Mon mari était en mission à ce moment et me laissait comme d’habitude carte blanche pour m’amuser si le coeur m’en disait. “N’oublie pas de prendre des capotes avec toi !” me disait-il toujours avant une sortie.

 

La soirée fut très sympa. Je fis de nouvelles rencontres mais aucune n’était à mon goût, même si mon intention n’était pas de chasser.

 

Au moment de partir, Marc me proposa de me raccompagner. Jusqu’à mon “coming-out libertin”, nous rentrions souvent ensemble mais ne faisions que partager le taxi, mais cette fois-là, pour le taquiner, je lui proposai de monter prendre un dernier verre. Après tout, il est quand même mignon et je me sentais d’humeur joueuse.

 

Le sentant hésiter, je lui pinçai alors la joue en riant, et lui dis simplement : “je plaisantais, je sais que ce n’est pas ton genre, maintenant rentre chez toi”. Je règlai ma part au chauffeur, quittai le taxi et montai chez moi.

 

Alors que je sortais de la douche, j’entendis sonner à l’interphone, c’était Marc. Il avait finalement envie de prendre un dernier verre. Tiens donc ! “Souvent femme varie” dit le dicton, mais parfois c’est valable aussi pour les hommes.

 

Est-ce que je continuais à le taquiner en l’accueillant nue, ou est-ce que je restais enroulée dans ma serviette ? Je décidai de rester sage sous ma serviette et allai lui ouvrir la porte. Il entra, et à peine ai-je eu le temps de refermer la porte, que je sentis son corps venir doucement dans mon dos, son souffle chaud dans mon cou. Je lui murmurai : “Es-tu bien sûr de toi ?”, il me répondit simplement : “Oui…” Je sentais déjà un début d’érection contre mes fesses.

 

Il commença à m’embrasser doucement dans le cou, et je partis à la rencontre de ses lèvres. Elles étaient douces et chaudes… Nous nous embrassions langoureusement pendant que ses mains remontaient sur ma poitrine pour dénouer ma serviette. D’une main, il caressait ma poitrine libérée et de l’autre il descendait doucement entre mes cuisses… que j’écartais légèrement. Il caressait timidement mon mont de Vénus et dans un souffle, je lui dis : ”Oui…” pour l’inciter à aller plus loin.

 

Il glissa alors un doigt entre mes lèvres humides, les frôla doucement comme pour leur demander leur approbation, puis s’introduisit lentement en moi. Son long doigt glissa sans difficulté au plus profond de moi. Je me cambrai pour l’encourager à me doigter davantage, et il ne se fit pas prier. Je gémis sous ses caresses et je sentis mes lèvres gonfler de désir.

 

Je me retournai pour lui faire face, lui plantai mon regard dans les yeux et lui dis : “Il n’est pas trop tard pour arrêter, es-tu bien sûr de toi ?”. “Oui j’en suis sûr”, me répond-il en guidant ma main vers son pantalon. Je sentis une bosse bien dure que je caressai à travers son pantalon.

 

Je debouclai sa ceinture, pendant qu’il retira son tee-shirt. Il se retrouva rapidement nu avec une belle érection. Je le pris par la main et l’emmènai dans le salon. Je l’invitai à s’asseoir sur le canapé, et vins m’installer à califourchon au-dessus de lui mais sans m’empaller. J’avais envie de prendre mon temps. Je me sentais belle, désirée sous ses caresses, ses baisers et son envie… rigide ! J’eus rapidement envie de passer aux choses sérieuses.

 

Je descendis alors pour m’agenouiller devant lui, lui écartai les cuisses et le regardai droit dans les yeux, d’humeur coquine. Je commençai à le branler et approchai ma bouche de son sexe. Je lèchai son gland qui glissait petit à petit dans ma bouche. Je l’entendis gémir de bonheur. Cela m’excitait et je le suçais de plus belle.

Il posa ses mains sur ma tête et arrêta mes mouvements. Il se joignit à moi au sol, et m’allongea sur le tapis. Il écarta mes cuisses et commença à les embrasser doucement. Il descendit progressivement et s’approcha inéluctablement de mes lèvres. Il enfouit alors sa tête entre mes cuisses et me lècha la chatte comme j’aime. Des ondes de plaisir parcouraient mon corps, c’était si bon.

 

“Prends-moi…” Il ne se le fit pas dire deux fois. Il attrapa une des capotes que j’avais préparées sur la table basse, et l’enroula sur sa bite. Il bascula mon bassin, posa son gland entre mes lèvres lubrifiées et s’introduisit progressivement. J’adore la première pénétration lorsqu’elle se fait avec lenteur, je savoure chaque millimètre qui entre en moi. Il vint buter au fond de moi et nous gémîmes de plaisir. Je me sentais comblée au sens littéral comme au sens figuré.

 

Après quelques va-et-vient très langoureux, il jouit trop tôt à mon goût. Peut-être cela faisait-il un moment qu’il n’avait pas eu de relation sexuelle (ou alors c’était moi qui lui faisais cet effet !). Mais à ma grande et agréable surprise, il remit aussitôt une capote sans même reprendre son souffle.

 

Joueuse, je me retournai à quatre pattes pour lui présenter ma croupe. D’une main, je me caressais la chatte et j’écartais mes lèvres gonflées pour l’inviter à s’introduire à nouveau. “Hummmm ce beau petit cul… Comment refuser une telle invitation…”

 

Ce petit cul comme il le disait devait lui faire de l’effet puisque cette fois-ci, il me pénétra d’un coup sec. J’étais tellement lubrifiée que sa bite s’engouffra sans difficulté dans toute sa longueur. Ses mains aggripaient fermement mes hanches, ce qui avait le don de m’exciter encore plus. Lui aussi apparemment : il gémissait de plus belle, et accélérait le rythme. Je me cambrais en arrière pour mieux l’engloutir.

 

Il ne tarda pas à jouir une deuxième fois, se retira aussitôt (capote oblige), et s’allongea pour reprendre son souffle. Je m’allongeai près de lui et le laissai récupérer un peu mais je n’en avais pas fini avec lui ! Lorsque son pouls reprit un rythme normal, je lui dis : “Maintenant on s’occupe de moi, j’aimerais que tu me lèches le clito comme tu sais si bien le faire…”

 

Il vint alors sur moi et commença à m’embrasser sur la bouche… puis dans le cou… puis descendit vers mes seins… mon ventre… mon bas-ventre… mes cuisses… Il fit de légers baisers sur mes lèvres et sur l’intérieur de mes cuisses. J’attrapai un oreiller pour le caler sous mon bassin car je sais désormais combien il est difficile de lécher une chatte sans ça ! Mais cela fera l’objet d’un prochain billet.

 

Doucement, ses baisers devenaient de plus en plus humides comme j’aime. Je déteste lorsqu’on me lèche trop directement, je préfère quand les choses se font progressivement. Il me donnait de grands coups de langue sur toute la hauteur de mes lèvres, et alternait avec des succions autour du clito, ce qui avait le don de me faire gémir davantage.

 

Je me laissais aller un bon moment sous ces délicieuses caresses, et mon excitation était certainement contagieuse puisqu’il avait retrouvé de la vigueur. Ca serait dommage de gâcher ! Toujours étendue sur le dos, les fesses sur l’oreiller, j’écartais les lèvres de mes doigts : “Viens.”

 

Il mit rapidement une autre capote, et me pénétra doucement cette fois-ci. Joueuse, je contractai en plus mon périnée. “Arrête, ça m’excite, tu vas me faire partir trop vite.” “Je crois que tu ne manques pas de ressources.” Après quelques allers-retours, il jouit encore une fois, et s’affala à côté de moi.

 

Il s’endormit peu après. Comme j’étais seule, cela ne me posait aucun problème qu’il reste dormir avec moi.

 

Le lendemain matin, un dimanche, alors qu’il dormait encore, j’allais chercher des croissants. A mon retour, il était réveillé et je lui proposai de prendre le petit déjeuner. Je préparai du café tout en l’observant. Restait-il silencieux parce qu’il n’était pas tout à fait réveillé ? Ou était-ce pour une autre raison ? Je le sentais un peu gêné.

“- Tu as bien dormi ?

- Oui, je suis désolé, je me suis endormi trop vite, je ne t’ai même pas demandé si je pouvais rester.

- Aucun problème. Je n’allais quand même pas te mettre à la porte !

- Oui mais et ton mari ?

- Tu sais bien qu’il est au courant, et que ça ne lui pose aucun souci. Et puis, il te connaît bien. Il te fait confiance. Et surtout il sait que je ne fais pas venir n’importe qui.”

 

Silence.

 

“- Je suis désolé pour hier soir. Ca n’arrivera plus. Je ne suis pas fait pour ça.

- Ca ne t’a pas plu ?

- Non, je préfère qu’il y ait des sentiments, je ne peux pas faire ça.

- Tu ne peux pas, tu ne peux pas… Tu l’as pourtant fait trois fois ! Et pourtant, je t’ai demandé à plusieurs reprises si tu étais sûr de toi. Pourquoi as-tu craqué ?

- Oui mais tu es belle, et puis, tu as la peau douce… La chair est forte. ”

 

Alors c’est tout ? C’est toute l’explication ? J’ai la peau douce ?

Un peu plus, j’en tombais de ma chaise. Il n’assumait pas. Il avait eu du désir pour moi, mais n’assumait pas ce qui venait de se passer. Tout ça était à mettre sur le compte de l’attirance physique entre deux corps, pas de place au libre arbitre pour décider de la suite à venir. Moi qui l’estimais plus intelligent que la moyenne, voila qu’il me prouvait qu’il n’était qu’un homme avec des besoins bien primaires.

 

Je n’insistai pas, bien que j’aurais eu beaucoup de choses à lui dire. Je pensais pouvoir le faire plus tard, lorsqu’il aurait eu fini par digérer l’épisode et peut-être réfléchi à la question.

 

Malheureusement, je n’eus plus de nouvelles de lui pendant des mois. Même lorsque j’essayais de le joindre pour simplement lui souhaiter la bonne année, il ne répondit pas. Je trouvai cela extrêmement décevant. Moi qui pensais pouvoir le mettre dans la confidence parce qu’il était un ami, suffisamment intelligent pour faire la part des choses, il n’en restait pas moins un homme avec des besoins physiques, à l’évidence pas assez mature pour savoir digérer cette information. J’espère toujours qu’un jour nous reprendrons notre amitié où nous l’avons laissée, mais cette aventure m’a laissé un goût amer. Voilà donc pourquoi tous mes amis hommes ne sont pas au courant.

 

Moralité : tout le monde n’est pas fait pour le libertinage. Il faut bien se connaître et s’accepter tel que l’on est. Et surtout, ne jamais faire quelque chose, sans penser aux conséquences (et ça, c’est valable bien au-delà du libertinage !). Il faut se sentir en phase avec cet état d’esprit sinon c’est le meilleur moyen de vivre des expériences traumatisantes, honteuses ou culpabilisantes.

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