Après cette folle soirée inattendue chez nos amis Line et Maxime (cf. billets précédents), Giacomo, Leo et moi rentrons à notre appartement dont nous partageons la location.
Cette année-là, nous avons eu la chance de louer un superbe duplex aux 5e et 6e étages de Port Nature. De tous les studios que nous avons occupés, c’est de loin mon préféré (on peut d’ailleurs le voir dans mon film ici). La décoration y est soignée, et moi qui ai pas mal bricolé, j’ai été très sensible à chaque détail et chaque finition.
L’étage du bas est consacré aux couchages : l’entrée comporte deux grands placards et un grand canapé lit qui reste déplié et qui est occupé par Leo, une grande salle de bain ouverte avec une spacieuse douche à l’italienne, et une chambre avec un lit king size. De grands miroirs teintés tapissent les murs du fond et donnent encore plus de profondeur et de cachet à l’ensemble.
Quant à l’étage, il se compose des pièces de vie : une belle cuisine ouverte et équipée donnant sur le port, un canapé rose, et une grande terrasse donnant sur la mer et le Waïki, un bar restaurant avec piscine.
Leo qui dans la vie est coach sportif, fait très attention à son alimentation. Il fractionne ses repas en petites collations tout au long de la journée. A notre retour, il monte se préparer un petit en-cas et Giacomo le suit pour griller une clope.
Je reste en bas, dans la salle de bain et me prépare à aller me coucher. Je suis épuisée. Je me déshabille et face au miroir, je me démaquille puis me lave les dents. Je repense à tout ce qui vient de se passer, toujours un peu étonnée de la tournure qu’ont pris les événements, et en même temps, encore un peu émoustillée.
Je me rince la bouche, m’essuie et réfléchis. Malgré la fatigue, vais-je pouvoir m’endormir dans cet état d’excitation ? Les garçons ont atteint l’orgasme, mais moi je suis encore un peu sur ma faim. Je décide de prendre les choses en main. Nue, j’enfile à nouveau le gilet de Giacomo à même la peau, chausse mes escarpins, et monte les rejoindre.
La pluie s’étant arrêtée, ils sont installés à la table de la terrasse et discutent, l’un terminant son en-cas, l’autre écrasant sa cigarette.
« Tu ne dors pas ?
- - Non.
- - Tu vas attraper froid. »
Je leur prends la main à chacun, et les invite à se relever. A présent debouts tous les trois, ils se rapprochent pour coller leurs corps contre le mien et me réchauffer.
Je me retrouve au milieu de mes deux hommes, une sensation que j’adore. Giacomo est derrière moi et Leo me fait face.
Mon homme pose ses mains sur mes épaules, alors que notre colocataire approche son visage du mien pour m’embrasser. Je ferme les yeux et savoure ce doux baiser. Je sens le souffle chaud de Giacomo dans ma nuque. Les mains de Leo enserrent ma taille sous mon gilet, et les miennes se glissent sous son tee-shirt, tâtant ses abdominaux sculptés par son métier.
Ses lèvres quittent les miennes pour se diriger vers mes seins et mes tétons qu’il lèche et mordille très doucement.
Giacomo m’embrasse à son tour, m’obligeant à pencher la tête sur le côté. Je passe la main dans ses cheveux et m’abandonne aux caresses de leurs quatre mains. Je ne réfléchis plus, je ne suis plus qu’un corps qui réclame plus de sensualité et encore plus de virilité…
Les garçons décident de rentrer au chaud et m’entraînent à l’intérieur. Nous descendons à l’étage inférieur car ils souhaitent passer aux toilettes avant de se rincer, un air de déjà vécu récemment… J’en profite moi aussi.
Debouts près du lit, nous sommes nus tous les trois, et je suis à nouveau entre ces deux mâles. Cette fois-ci, c’est mon homme qui me fait face et que j’embrasse. Je ferme les yeux et savoure ce langoureux baiser. Une douce chaleur à peine ensommeillée m’envahit à nouveau.
Alors que je m’abandonne, je sens leurs souffles dans mon cou. Leurs doigts effleurent ma peau, leurs caresses se font petit à petit plus appuyées, plus fermes, et bientôt plus explicites. Mes mains ne sont pas en reste et frôlent ces deux corps si familiers. Elles empoignent bientôt leurs sexes turgescents et commencent une douce masturbation.
Des lèvres parcourent tout mon corps, embrassant ça et là, une nuque, un téton, un ventre, un Mont de Vénus… Je ne suis plus qu’un fruit qu’on déguste et dont les lèvres juteuses offrent leur nectar à qui voudra bien le boire.
Giacomo m’asseoit délicatement sur le lit, puis m’allonge. Il écarte mes cuisses et fléchit mes jambes. Ma vulve est ainsi totalement offerte, indécente, au bord du lit. Il y plonge à nouveau en me regardant droit dans les yeux. Il embrasse mes lèvres, alterne les légères succions avec les grandes lampées. Un doigt s’immisce dans ma chatte gonflée de désir, bientôt rejoint par un deuxième. Il cherche mon point G, titillant la face antérieure de mon vagin. Je mouille davantage, et ne peux retenir des soupirs de plus en plus sonores.