Nous avons cette chance que tous nos amis connaissent notre vie libertine et nos activités « extra-scolaires » comme les qualifient certains. Tous à quelques exceptions près. C’est le cas de Yuna, une amie rencontrée au lycée.
Nous nous sommes connues en seconde, et sommes devenues très proches : elle est la seule à être venue dormir chez mes parents, qui étaient, comme beaucoup de parents asiatiques, très stricts.
Après le lycée, elle est devenue infirmière et son mari, Asaki, ayant obtenu un poste dans une autre région, ils ont dû déménager. Ensuite, les enfants, la construction de leur maison… Bref nous nous sommes perdues de vue pendant 15 ans.
L’année dernière, elle me contacte pour me rendre des mangas qui les accompagnent au fil de leurs déménagements, me rappelant souvent à sa mémoire. J’avais totalement oublié leur prêt car je ne les lis plus depuis longtemps. Elle m’apprend que sa fille les dévore alors je lui propose de lui offrir toute ma collection. Elle est étonnée et touchée, et rendez-vous est pris.
C’est l’occasion de nous revoir. Nous sommes ravies de nous retrouver avec nos maris : « Qu’est-ce que vous devenez ? Vous n’avez pas changé ! », mais à peine le temps de boire un café, ils doivent déjà repartir. Ils ont tellement de famille à voir dans leur ville d’origine que leur planning est serré.
Malgré notre courte entrevue, les vrais amis ont cela de commun que l’on peut faire une pause de plusieurs années, mais nous retrouver semble si naturel que le temps ne semble pas avoir eu de prise sur la qualité de nos rapports, ni sur le lien qui existe.
Il y a quelques semaines, elle me contacte de nouveau en milieu de semaine, m’indiquant que cela faisait déjà un an que nous nous étions revues. Elle est de passage dans ma ville dans le week-end, et me propose de déjeuner en tête à tête. J’accepte avec plaisir et me réjouis de la retrouver.
Les jours précédents notre rencontre, j’ai un sentiment partagé : je suis ravie de la revoir, et en même temps, j’hésite à lui confier notre vie libertine et nos activités parallèles. Entre amis normalement, on doit tout pouvoir se dire. Au pire, si elle le prend mal, je ne la reverrai plus pendant les 15 prochaines années ! Et puis, dans mes souvenirs, elle aimait bien plaisanter sur le sexe alors ça devrait aller…
Le jour du rendez-vous, elle arrive une heure plus tôt que prévu, et nous en profitons pour arpenter le centre-ville avant le déjeuner. Je suis très heureuse de la revoir : elle est toujours aussi positive et enjouée, prompte à rire. Petite blonde aux yeux d’un bleu magnifique, cette fille est un vrai rayon de soleil, et ses patients ont beaucoup de chance.
Nous prenons de nos nouvelles respectivement. Ses filles sont déjà devenues de vraies adolescentes et elle est désormais infirmière libérale et possède son propre cabinet : une super maman et une vraie cheffe d’entreprise ! Je suis impressionnée par la façon dont elle conjugue sa vie personnelle et professionnelle.
Elle aborde son couple : ils explorent de nouvelles facettes de leur sexualité, et s’intéressent au libertinage. J’ai senti un petit regard en biais pour jauger ma réaction : j’attends la suite, impassible, mais fébrile intérieurement. Ils ont fait quelques recherches sur Internet et sur des sites pornos.
Et c’est là qu’elle me taquine : Asaki et elle m’ont reconnue dans une vidéo publiée sur P*rnHub, dans l’un des castings de Nephael ! (que vous pouvez retrouver ici : https://www.missluxiyang.com/fr/galerie-videos/les-castings-de-nephael. Elle me le dit en plaisantant alors je comprends que tout va bien et je ressens un immense soulagement. Les larmes aux yeux, je la prends spontanément dans mes bras. Elle m’avoue que le matin même, elle aussi hésitait à m’en parler.
La parole est libérée, et cela nous fait un bien fou à toutes les deux. Nous savons que désormais, nous pouvons aborder absolument tous les sujets sans tabou, sans jugement.
Elle m’avoue d’abord être vexée d'apprendre que je suis libertine depuis 20 ans. Elle a connu mon ex puis mon mari sans que je ne lui en parle jamais alors que l’on se côtoyait encore. Pour ceux qui n’auraient pas vu cette vidéo, j’y évoque mes débuts dans le libertinage en trio avec mon ex et mon mari. En y réfléchissant et en nous remémorant le passé, nous n'avions à cette époque plus de moments en tête à tête, moins propices à de telles confidences.
Elle m'explique que son mari et elle se sont éloignés au fil des années, à cause du quotidien, des enfants, comme beaucoup de couples finalement, mais qu'ils s'aiment toujours profondément. Ils ont beaucoup discuté, se sont rapprochés à nouveau, et ont voulu mettre un peu de piment dans leur vie sexuelle. En explorant d'autres pistes, curieux du libertinage, Asaki est tombé sur une vidéo de Nephael. L'appartement lui semblait familier, et fin limier, il l'a tout de suite reconnu et était sous le choc de découvrir que c'était bien moi. Mon amie, une fois la surprise passée, m'a confié qu'elle n'était finalement pas étonnée.
Durant notre déjeuner, Yuna me confie que son mari souhaite que je les initie. Elle a retenu de l'interview avec Nephael que j'aimais les "belles filles" et que cela ne sera donc pas possible : elle se trouve trop ronde.
Je la rassure en lui disant que je serai ravie d’accompagner leurs premiers pas, que je la trouve belle, qu'elle est mon amie et que je l'aime comme elle est. Dans ce milieu, on préfère les filles gourmandes et coquines, à celles qui sont moins joueuses, peu importe leurs mensurations.
Je la taquine tout au long du déjeuner, et c'est un vrai bonheur de rire de ce sujet ensemble. On pouvait déjà plaisanter sur le sexe auparavant, mais depuis que la parole est libérée, il n’y a plus aucune limite. On rit, on se chauffe. C’est tellement drôle et léger, ça fait du bien au cœur et à l’âme de retrouver une amie de si longue date et de se sentir soi-même avec quelqu’un qui nous connaît si bien depuis si longtemps.
Les amis d’enfance me paraissent comme une extension de la famille, qu’ils connaissent d’ailleurs bien souvent. Il y a un lien rassurant, lointain, et une certaine confiance. Je ne sais pas si l’on peut faire de mon cas une généralité, mais c’est ce que je ressens avec elle.
Je lui propose que son mari se joigne à nous plus tard, pour que l'on en discute tous les quatre tranquillement chez nous. Ils acceptent et dans la soirée, nous nous retrouvons dans notre désormais célèbre appartement.
Ils sont très curieux, nous posent beaucoup de questions, sont heureux de pouvoir parler de ce sujet aussi librement, sans se sentir jugés. Ce sont de bonnes ondes positives, de la joie simple. Nous sommes ravis de pouvoir les aider en leur apportant des réponses liées à nos expériences.
Ils ont parcouru notre site et ont lu plusieurs de mes billets. Ils m'ont totalement retrouvée à travers mes écrits et ont aimé la transparence avec laquelle je m'y livre. Ils ont également aimé le design du site et la qualité des vidéos. Bref, c'était tellement inattendu ! Leurs compliments m’ont réchauffé le cœur et l'âme.
Au fil de la discussion, je sens que Yuna, assise à mes côtés sur le canapé, monte en température. Signe qui ne trompe pas : elle retire sa pince à cheveux (très rare chez elle) et se touche les cheveux plusieurs fois. Je sens que c'est le moment, alors je m'assois bien face à elle et me rapproche très près de son visage.
"As-tu déjà embrassé une fille ?
- Euh non...
- As-tu envie d'essayer ?
- Je ne dis pas non..."
Elle se tourne vers son mari :
"Tu en penses quoi ?
- Tu fais ce que tu veux ma chérie. C'est selon ton envie.
- Ok alors j'ai envie..."
Je l'embrasse tout doucement.
"C'est plus doux !"
Entre deux fous-rires, nous nous embrassons plusieurs fois innocemment sur le canapé.
Effectivement, ses lèvres sont très douces. Peu à peu, nos langues se cherchent timidement, s’apprivoisent et nous nous évadons dans une escapade intime.
Je la sens stresser alors pour cette première fois, je lui propose qu’on ne « joue » que toutes les deux : elle pourra jouer avec son mari s'ils le souhaitent, mais je ne « coquinerai » pas avec son homme, ni le mien avec elle. Cela lui fera une charge mentale en moins pour pouvoir se détendre totalement. Elle accepte avec soulagement (me semble-t-il). Je lui rappelle aussi qu’elle peut arrêter à tout moment. La devise clé du libertinage étant : « Tout est possible mais rien n’est obligatoire ».
Mon homme nous propose de monter dans la chambre de la mezzanine pour être plus confortablement installées.
Nous nous allongeons toutes les deux dans le lit et reprenons nos baisers. Nous nous interrompons et, en riant, nous remémorons notre adolescence lorsqu'elle était venue dormir chez mes parents : qui aurait pu prédire que des années plus tard, nous en serions là toutes les deux ! Ou alors, on aurait pu commencer dès le lycée !
Nos baisers se poursuivent, très langoureux et passionnés : c'est très intense. Emportée par son désir et son envie, elle prend de l’assurance et devient même entreprenante : elle me chevauche et nous avons vite chaud toutes les deux ! Nous nous déshabillons, mais timide et complexée, elle ne retire que son haut. Je la complimente sur sa belle lingerie : un délicat ensemble rose en dentelle, et le lui retire. Nous nous allongeons de nouveau, l’une contre l’autre. Je lui chuchote :
« Tu sais, souvent lorsque l’on me dit que je suis belle, déjà, j’ai toujours du mal à y croire. Ensuite, je réponds souvent que j’ai la chance d’être née à cette époque parce que ma silhouette correspond aux canons de beauté d’aujourd’hui, mais à une autre époque, c’est ta silhouette qui aurait plu. »
Elle réfléchit et me répond : « c’est vrai ». Elle se détend alors et j’assiste à un magnifique lâcher-prise.
On s’embrasse de nouveau longuement. Désormais, nous pouvons pleinement profiter du moment présent. C’est notre première fois ensemble, mais comme nous sommes quasiment amies d’enfance, nous sommes en totale confiance.