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Ma nuit avec Charles...

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Charles fait partie de mes libertins préférés. Parfois, lorsqu’une rencontre se passe bien (“il y a feeling” comme on dit dans le milieu) et qu’il y a en plus des affinités, on prend plaisir à se revoir. Certains libertins deviennent même des amis proches.

 

Charles est l’un des tout premiers libertins que nous avons rencontrés via le site Netechangisme (devenu Wyylde depuis peu). Objectivement et il n’y a rien de méchant en écrivant cela, il n’est pas un top modèle. Mais il se dégageait de ses photos de profil une classe certaine, une assurance, un raffinement, bref un charisme indéniable. Est-ce que les femmes sont plus indulgentes ou moins superficielles envers les hommes ?

 

Bref, en discutant avec lui sur la messagerie instantée, Giacomo et moi perçumes rapidement que nous avions à faire à un véritable gentleman libertin, courtois et cultivé, ce qui ne gâchait rien.

 

Travaillant dans la finance à Londres, il est parfois de passage sur Paris. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises à ces moments, toujours en trio sauf une fois où mon homme n’a pu se joindre à nous en raison d’un travail à terminer. Mais comme il a totalement confiance en Charles, il me propose de le retrouver seule, ça serait dommage d’attendre son prochain retour. C’est cet épisode que je vais conter…

 

Je devais retrouver Charles au restaurant, il tenait à m’emmener dîner avant de… Bref, c’est un gentleman, dois-je le rappeler ?

Je me préparais comme pour un premier rendez-vous : douche, épilation, maquillage, vernis, parfum, lingerie fine, bas, petite robe noire sexy mais pas trop, escarpins, trench… Et hop, j’étais prête, en retard comme d’habitude.

 

Comme il sait que les femmes aiment se faire attendre (ou est-ce parce qu’elles ont mathématiquement plus de choses à faire pour se préparer que les hommes ?), il était convenu qu’on se retrouve au bar de son hôtel.

 

Je l’aperçois de dos, accoudé au bar, il boit un Perrier citron. Eh oui, pour être performant, l’alcool n’est pas le meilleur des alliés ! Je l’observe en m’approchant : son dos est grand et large, il est musclé mais fin, il se tient bien droit. Toujours aussi classe. Il entend mes talons et se retourne juste avant que je n’arrive à sa hauteur. Un grand sourire contagieux illumine son visage, nous sommes ravis de nous retrouver.

 

“ Toujours aussi belle Lou, c’est un plaisir de te revoir.

- Toujours aussi charmant Charles, le plaisir est partagé. Comment vas-tu ?

- Très bien mais je meurs de faim et je crois que je vais avoir besoin de forces… Viens je t’emmène dans un excellent petit restaurant, tu m’en diras des nouvelles.

- Si tu me prends par les sentiments alors ! Je te suis ! ”

 

Le restaurant est situé à quelques pas de son hôtel, ce qui n’est pas un détail lorsque l’on marche avec des talons. J’apprécie l’attention même si ça n’est peut-être que le fruit du hasard.

 

Nous nous racontons nos vies depuis la dernière fois que nous nous étions vus. Son travail, sa vie londonienne, ses rencontres libertines. De toutes ses aventures sexuelles, il m’explique que ses meilleures expériences sont celles où ses partenaires expriment clairement leurs désirs, leurs envies, leur lâcher-prise.

 

Certaines femmes qu’il a rencontrées étaient très belles mais n’avaient pas envie de jouer et ça ne le faisait tout simplement pas bander. Impossible de faire quoi que ce soit avec elles. Alors que d’autres, peut-être moins belles, avaient les yeux pétillants de malice, gourmandes d’aventures sexuelles, lui faisaient un effet dément qui le rendait fou.

 

Etait-ce de la manipulation ? M’a-t-il mise en condition ? Ou m’a-t-il raconté tout cela factuellement et naïvement ? Peu importe, le résultat en sera le même…

 

Après avoir savouré notre dîner, il règle l’addition et nous retournons à son hôtel. Pour moi, un délicieux dîner est une belle entrée en matière pour des préliminaires.

 

A peine la porte de sa chambre refermée, Charles m’attire à lui et m’embrasse passionnément. Je ferme les yeux et je savoure ce baiser langoureux. Son parfum m’enivre. Ses mains glissent sous mon trench et il me le retire. Mes mains se faufilent également sous son caban pour le débarrasser.

 

Nous reprenons notre baiser en laissant nos mains courir sur nos corps. Lorsque ses doigts se faufilent sous ma robe, ils rencontrent des bas tenus par un porte-jarretelles. Il s’arrête et se recule.

 

“Tu sais que ça me rend fou ça…

- J’espère bien…

- Je peux te prendre en photo et l’envoyer à Giacomo ?

- Bien sûr, mais attends un peu avant de l’envoyer, il ne travaille pas seul…”

 

Je m’appuie contre le mur et me cambre pendant qu’il relève légèrement ma robe, juste assez pour découvrir mes fesses, mon string et mon porte-jarretelles.

Il pose son téléphone et vient tout contre moi. Il remonte délicatement ma robe, je lève les bras pour qu’il la retire complètement. Il découvre ma lingerie, un body tout en dentelle.

 

“Tu es magnifique…

- Merci…”

 

A mon tour, je le déshabille, mais ne lui laisse aucun sous-vêtement. Je suis flattée de  constater une belle érection mais il m’invite à m’allonger sur le lit et m’installe confortablement au milieu des oreillers. Nous nous embrassons à nouveau fougueusement pendant que nos mains parcourent nos peaux.

 

Doucement, il abandonne mes lèvres pour m’embrasser dans le cou, ce qui a le don de m’exciter davantage… J’en soupire de plaisir.

 

Puis ses baisers descendent sur mes seins, qu’il suçote au passage, faisant encore monter d’un cran la température, puis mon ventre, mon Mont de Vénus, l’intérieur de mes cuisses… Je n’aime pas que l’on attaque trop directement mon clito et il le sait parfaitement. Petit à petit, il se rapproche de mes lèvres qu’il embrasse délicatement. Sentant mon pubis venir à sa rencontre, il appuie un peu plus ses baisers et finit par lécher ma chatte avec appétit.

 

Je m’abandonne totalement à ses caresses buccales. Je me rappelle qu’une femme qui ne se laisse pas aller ne le fait pas bander, et ça serait trop dommage. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, je me contrains à me détendre et ça marche. Je gémis, j’ondule de plaisir, je glisse mes doigts dans ses cheveux et j’appuie sa tête pour guider le rythme. Je sens mon clito bander et durcir sous ses coups de langue, et mon vagin s’humidifier de plus belle. Il est temps de passer à la vitesse supérieure !

 

“A mon tour de m’occuper de toi.”

 

Je me mets à quatre pattes sur le lit, lui se tient debout sur ses genoux face à moi.

 

“Quelle cambrure !

- Quelle érection !”

 

Pendant qu’il me léchait, il n’avait rien perdu de sa superbe. Soit il s’était masturbé en me léchant, soit mon excitation l’avait maintenu en forme… Soit les deux mon capitaine ! Peu importe.

 

Je pose ma main autour de sa verge et commence à le branler doucement. Le regardant droit dans les yeux, j’approche ma bouche de son gland que j’avale progressivement. Il ne peut retenir un râle de plaisir. Je salive beaucoup pour le faire glisser facilement. Je le suce en alternant des allées et venues sur toute sa longueur, des roulades de langue autour de son gland, des titillements du frein, des têtages de gland… Attentive à son plaisir, je veille à toujours le regarder dans les yeux et guetter les caresses qui lui font le plus d’effets.

 

Il m’invite à me redresser et m’embrasse avidement.

 

“Prends-moi…

- A ton service princesse.”

 

Il m’allonge à nouveau sur le dos, m’écarte doucement mais fermement les cuisses. J’adore ce subtil mélange de virilité. Il glisse un doigt dans ma fente pour s’assurer de mon excitation, attrape un préservatif qu’il déroule sur sa bite. Il me lèche à nouveau la chatte, brièvement cette fois-ci, puis pose son gland entre mes lèvres. Je suis tellement lubrifiée et excitée qu’il glisse sans difficulté au fond de mon vagin.

 

“Tu es toujours aussi serrée…”

 

Je m’amuse alors à contracter mon périnée pour le taquiner.

 

“Coquine !”

 

Il me lime ainsi, en missionnaire, pendant de longues minutes voluptueuses. Je sens son souffle dans mon cou, et de sa belle voix suave et grave, il me raconte tout ce qu’il aimerait me faire, comme me livrer à des inconnus, qu’ils me prennent en double… Ca me met dans tous mes états ! Je gémis de plus belle, et l’agrippe par les fesses pour l’inviter à me pénétrer plus profondément et plus vite. Hmmmmm quelles délicieuses sensations.

 

Ensuite, il me retourne gentiment, mais toujours fermement, sur le ventre, et relève ma croupe. Son sexe bien dur s’engouffre dans mon petit abricot ainsi offert, dans toute sa longueur… Il s’amuse à son tour à gonfler son gland lorsqu’il bute au fond de mon vagin, ce qui m’excite encore plus et me donne l’impression d’être bien remplie…

 

“Quelle cambrure… Tu m’excites…

- Toi aussi… C’est bon ce que tu me fais… Encore…

- Ca te plaît comme ça ?

- Oui… Vas-y baise-moi… C’est bon…”

 

Ah les cochons ! Autant durant les préliminaires nous pouvons être délicats dans notre langage, autant une fois échauffés, nous pouvons redevenir bassement primaires !

 

Apres une première partie très torride, nous faisons une pause. Il m’attire à lui et je viens me blottir dans ses bras. Il me caresse doucement pendant que nous débrifons sur ce qui vient de se passer, ce qui nous a plu ou déplu. Ca tombe bien, tout nous a plu. C’est bien de se dire les choses, ça permet de ne pas refaire les mêmes erreurs ou de progresser sur ce qui est positif.

 

Les mots laissent place à de nouveaux baisers, à des caresses plus appuyées, plus humides, plus vigoureuses… Il sort de son sac des petits bracelets en cuir et un bandeau noir. Il m’attache les mains et me bande les yeux. Je suis aveugle et à sa merci. Tous mes autres sens s’en retrouvent décuplés.

 

Je l’entends sortir d’autres accessoires de son sac et au son, j’essaie de deviner de quoi il s’agit. Impossible jusqu’à ce que ma peau capte les signaux et transmette les informations à mon cerveau.

 

Un petit plumeau d’abord, avec lequel il me frôle de la tête au pied. Un fouet avec de douces lanières en cuir ensuite, avec lequel il fait semblant de me donner de légers coups sur les seins, le ventre, entre mes cuisses… Mon corps apprécie ces gentils châtiments et ondule de plaisir. Il en réclame même d’autres je crois…

 

Un bruit humide ensuite : je devine un flacon de gel. Ses doigts viennent se glisser entre mes fesses : il me lubrifie l’anus. Ensuite, quelque chose de dur et de froid se pose contre ma rondelle : je devine un plug anal ou rosebud. Délicat, il me lèche la chatte pour me détendre et pour pouvoir insérer son dernier jouet. Après le passage toujours un peu difficile de l’entrée, celui-ci est littéralement englouti par mon anus. Je suis remplie par derrière et à en juger par mes sensations, ce doit être une taille L.

Il faut beaucoup de patience pour préparer ce passage pour que la femme y trouve du plaisir. Malheureusement, beaucoup d’hommes ne savent pas gérer leur excitation et leur brusquerie rend souvent cette expérience très douloureuse.

 

Heureusement, Charles est expérimenté et m’a bien préparée. Je prends beaucoup de plaisir à sentir ce sextoy dans mon fondement. Il me relève par les hanches pour glisser un oreiller sous mes fesses et me pénètre à nouveau. Hmmmmmmm j’ai la sensation d’être remplie des deux côtés, c’est tellement excitant… Ses va-et-vient appuient sur le plug à travers les parois de mon vagin, je suis trempée de désir, j’ai l’impression d’être une femelle en rut, que tout mon corps est réduit à ma chatte en chaleur… J’accompagne ses mouvements, mon bassin vient à la rencontre de son pubis et j’écarte davantage les cuisses pour que son sexe me pénètre plus profondément.

 

Malgré une excitation à son comble, impossible pour moi de jouir, comme avec tous les hommes que j’ai pu rencontrer. Et pourtant, je sentais bien tout au long de notre soirée qu’il y mettait beaucoup de coeur et d’ardeur, voire un point d’honneur. Après deux heures d’efforts intenses et torrides, il déclara forfait, épuisé. Il n’a pas souhaité jouir lui non plus, me rappelant que son plaisir passait par le mien.

 

Décidément, quel gentleman !

 

Nous nous quittons après quelques tendres câlins. Parmi toutes ses conquêtes, je restais un challenge pour lui, puisque j’étais une des rares qu’il ne parvenait pas à faire jouir…

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