D’après Wikipedia et Larousse, il existe deux types de libertins mais qui pour moi se rejoignent :
- à l’origine, le libertin d’esprit (ou libre penseur), affranchi de la métaphysique et de l’éthique religieuse, qui refuse toute soumission à l’Eglise, et aux dogmes,
- le libertin de mœurs : qui mène une vie « dissolue » (ça veut dire quoi dissolue grrhh), qui s’adonne aux plaisirs charnels avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle (je préfère cette définition).
Bien que j’ai grandi dans une famille asiatique traditionnelle où le sexe reste très tabou, je pense n’en avoir aucun sur ce sujet. Certains proches me disent que j’ai la chance de ne pas subir le poids d’une éducation religieuse, je ne sais pas si c’est vraiment ça ou le fait d’avoir un sale caractère (ou tout simplement un esprit critique), mais je ne considère pas que le sexe soit une activité malsaine ou moralement réprimable. Au contraire, je trouve que c’est bon pour la santé, et c’est même prouvé scientifiquement !
Tous les hommes et toutes les femmes sont faits pour ressentir des émotions physiques, pour se reproduire. C’est purement biologique. D’ailleurs si l’espèce humaine ne s’est pas éteinte, c’est bien pour ça.
Maintenant, juger que c’est une activité malsaine, d’après moi, c’est comme faire croire aux petits enfants que s’ils ne sont pas sages, le Père Noël ne leur apportera pas de cadeau cette année. C’est totalement infondé.
Enfin bref, ce n’est que mon avis pour expliquer ma vision du sexe, et ça ne m’empêche pas de respecter celui des autres.
Mon mari Giacomo m’a initiée très tôt au libertinage, dès le début de notre relation. Etant un peu plus âgé que moi, il avait déjà eu des expériences libertines, et ce mode de vie et de pensée lui convenaient tellement qu’il ne se voyait plus vivre autrement. Alors avant de nous engager plus loin dans notre idylle, il a rapidement fait son « coming-out » libertin pour savoir si j’allais prendre mes jambes à mon cou ou non.
Par chance, étant finalement très proche de ce mode de pensée, je n’ai eu aucun mal à l’adopter.
Paradoxalement, comme beaucoup de personnes je pense, à l’époque, je m’étais imaginé des ambiances et des pratiques glauques. Finalement, avec le recul, ce milieu est le moins hypocrite que je connaisse.
Je pense que la morale et la religion ont mis un voile de honte sur la sexualité pour maintenir une sorte de contrôle sur les gens, jusque dans leur plus stricte intimité… Mais ça n’est que mon humble avis, je peux me tromper !