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La photothérapie…

#phototherapie #sante #bienetre

... ou comment apprendre à aimer son corps.

 

Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai longtemps pensé que j’étais moche. Eh oui, n’ayons pas peur des mots, moche ! Carrément !

 

En fait, adolescente, j’étais très studieuse et je ne m’intéressais pas aux garçons. Enfin si, comme toutes les jeunes filles, mais visiblement pas assez pour prendre soin de mon apparence afin d’attirer leurs regards. Ils n’avaient d’yeux que pour mes copines de l’époque alors j’en avais simplement déduit que je n’attirais personne, sans me remettre en question.

 

Je ne me maquillais pas, je ne portais pas de tenues qui me mettaient en valeur, ou plutôt j’étais persuadée qu’avec ma silhouette, aucune ne pourrait jamais m’aller.

 

C’est vrai, pour une fille, je suis taillée en “V” : de larges épaules, une petite poitrine, un buste long, des petites hanches, des petites fesses, des jambes courtes. Comme un garçon en somme !

 

Et comme la famille est un excellent catalyseur de complexes, je croyais aussi que mes cheveux étaient trop épais, mes cuisses trop grosses, mes pieds trop larges…

 

J’étais tellement complexée par ma poitrine à l’époque, que j’avais même pensé à faire poser des implants mammaires une fois adulte !

 

Et puis, à 18 ans, j’ai rencontré mon premier amoureux qui a posé un regard masculin et surtout bienveillant sur mon corps. J’ai senti du désir, et comme il était très prévenant, je me suis finalement sentie un peu plus à mon aise dans ce corps. Ou du moins, il lui plaisait à lui. On ne se retournait pas plus sur moi dans la rue mais son désir me suffisait.

 

Après lui, j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, Giacomo. Passionné de photo, il a très vite apprécié mes courbes et a rapidement souhaité les immortaliser. Bien entendu, comme beaucoup de femmes, je focalisais sur mes complexes et refusais qu’il les photographie. Et pourtant, ça n’était pas faute de me répéter que pour lui, j’étais la plus belle !

 

Et comme il n’est pas docile (il sera fouetté d’ailleurs), il me prenait en photo à mon insu, et comme c’est aussi un malin, il effaçait rapidement celles qui ne me mettaient pas en valeur. Il ne me montrait donc que les plus flatteuses et je devais avouer que j’étais très agréablement surprise du résultat.

 

L’image que je voyais n’avait rien à voir avec celle que je m’étais construite dans mon esprit.

 

Mes cheveux semblaient beaux, ma silhouette était beaucoup plus mince que ce que je m’imaginais, mes cuisses aussi…

 

Alors j’ai commencé à me détendre lorsqu’il pointait son objectif sur moi, et petit à petit je me suis prise au jeu.

 

J’ai appris à aimer mon corps comme il était vraiment, et non pas déformé par des petites taquineries familiales qui ont viré à des obsessions injustifiées, ou par le prisme de la société actuelle.

 

C’est vrai, ma silhouette ne correspond pas aux standards véhiculés dans les médias, je ne suis pas grande, je n’ai pas une grosse poitrine, ni une taille très marquée. Mais elle plaît, pas à tout le monde certes, mais à moi surtout.

 

Et surtout, je sais que les plus belles photos sont celles où je souris alors j’en suis convaincue maintenant : une femme qui sourit est une belle femme !

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